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Zoom sur notre auteure : Eve Alpi

Un peu de moi, beaucoup d’amour ! Je m’appelle Ève Alpi. Je suis mariée, mère de quatre enfants. J’habite en région parisienne. Jeune, j’ai toujours aimé écrire. Hélas ! Quand je suis devenue une maman active, ma vie trépidante s’est montrée cruelle envers ma machine à écrire qui a pris la poussière pendant des années avant d’être reléguée dans un quelconque débarras. Lorsque les enfants ont grandi, le temps de l’écriture est arrivé, ou plutôt, devrais-je dire : revenu. Au départ, c’était juste pour répondre à un défi. C’est ainsi que mon premier roman est né, en auto-édition. Ce devait être l’aventure d’un seul ouvrage, mais elle ne s’est jamais arrêtée. Vous l’avez compris, depuis quelques années j’écris dès que je dispose d’un moment. Mon époque préférée : les années 2065, 2066, 2067… Ne me demandez pas pourquoi, je n’en sais rien. J’aime mon petit monde du futur proche ! J’aime quand les personnages de mes romans se croisent, peut-être parce que lorsque je termine une histoire, ils me manquent déjà ? La recette de mes romans : Je saisis une belle intrigue ficelée à feu vif, j’ajoute un peu d’amour pour qu’elle soit bien tendre. Je n’hésite pas à ajouter quelques poignées d’humour, un zeste de mystère. J’écume les fautes et quelques imperfections. Je goûte toujours avant de rectifier l’assaisonnement ; je corrige, ajoute de-ci de-là une pointe de piment, une petite bagarre ou un quiproquo pour donner du peps à mon plat, euh, à mon roman ! À déguster sitôt sorti de chez l’imprimeur.  
Eve Alpi
Auteure

Publié aux Editions Shadow

Description:
UNE AMIE AIME EN TOUT TEMPS ET DANS LE MALHEUR ELLE SE MONTRE UNE SOEUR
« Le dessin sur la feuille de papier est resté sur la table. Amy s’y est représentée. Elle me fixe de ses grands yeux noirs. Ses cheveux bouclés auréolent son fin visage en une toison impressionnante. Elle a posé son index sur la bouche, et ses lèvres forment le mot “chut !”. Derrière elle, elle a dessiné une silhouette menaçante. Je le reconnais bien, c’est Mat, son cousin. Il est debout, il la regarde avec colère. Dans ses mains il tient une ceinture qu’il a pliée en deux. Je frémis d’épouvante en fermant les yeux.
– Encore en train de regarder ce dessin maman ?
– Quel dessin ? demande Shall.
– Celui qu’Amy lui a fait. Regarde comme il est beau. »